Imparfaite : la mode qui réveille l’existant

Dans un monde saturé de fast fashion et de collections à usage unique, une start-up parisienne réinvente les codes. Imparfaite, fondée en 2017 par Ariane de Béchade et Camille Gabbi, a pris le pari audacieux de donner une seconde vie aux vêtements oubliés. Huit ans plus tard, le pari est largement tenu : la plateforme s’impose comme un acteur incontournable de la mode circulaire.

Origines et credo

Dès ses débuts, Imparfaite affiche une philosophie claire : « on réveille les plus belles pièces. On ne les produit pas ». Un slogan simple, mais révélateur d’un engagement profond : sortir la mode de la surproduction, tout en célébrant sa beauté intemporelle.
Le Bon Marché l’a très vite repérée et mise en avant, confirmant la pertinence de son positionnement entre éthique et désirabilité.

Deux axes pour séduire

La plateforme joue sur deux tableaux complémentaires :

  • Le vintage et les stocks dormants : archives, pièces rares, vêtements oubliés dans des entrepôts qui retrouvent une seconde jeunesse.

  • Les ventes privées de marques de qualité : avec des réductions pouvant atteindre -70 %, Imparfaite attire aussi bien les chasseurs de bons plans que les passionnés de belles coupes.

Ce double positionnement en fait un espace hybride, où le vintage devient un choix de style assumé, et non une contrainte.

Ce qui fait la différence

Imparfaite ne se contente pas d’empiler des vêtements en ligne. La plateforme se distingue par :

  • Une sélection exigeante : chaque pièce est triée pour sa qualité et son allure, afin que l’expérience soit comparable à celle d’une maison de mode.

  • Une approche hybride qui mélange rareté et accessibilité.

  • Un engagement transparent : pas de greenwashing, mais un modèle basé sur le réemploi et la revalorisation.

  • Une offre de seconde main participative : les clientes peuvent aussi revendre via le site, bouclant ainsi la boucle de valorisation.

Camille Gabbi, cofondatrice, n’hésite pas à réaffirmer cette vision sur son LinkedIn, dénonçant les excès de la fast fashion et plaidant pour une mode qui fait sens.

Une notoriété grandissante

De la gazette du Bon Marché aux pages spécialisées en mode, Imparfaite multiplie les apparitions. Les médias la présentent comme “la plateforme digitale qui réveille les plus beaux stocks dormants”, une formule qui illustre parfaitement son ADN. Sur Instagram, chaque “drop” est attendu comme un petit événement, preuve que l’existant a désormais tout autant d’attrait que le neuf.

Défis et opportunités

Le chemin n’est pas sans embûches. La concurrence dans la seconde main et le vintage s’intensifie. La logistique des stocks dormants, parfois fragiles, demande des moyens. Et il faut savoir trouver le bon équilibre entre volumes de ventes et cohérence environnementale.

Mais les opportunités sont immenses : la montée en puissance de la mode circulaire, la valeur de l’histoire derrière chaque pièce, et les collaborations possibles avec des marques éco-responsables. Autant de leviers qui pourraient faire d’Imparfaite une référence internationale dans les années à venir.

Réinventer la mode, sans surproduire

Imparfaite n’est pas seulement un site de vente : c’est une vision. Celle d’une mode qui se réinvente, sans sacrifier ni le style ni la planète. À l’heure où les consommateurs exigent plus de transparence et de durabilité, la plateforme ouvre la voie d’un futur où l’existant retrouve enfin sa juste place.

Dans un monde saturé de fast fashion et de collections à usage unique, une start-up parisienne réinvente les codes. Imparfaite, fondée en 2017 par Ariane de Béchade et Camille Gabbi, a pris le pari audacieux de donner une seconde vie aux vêtements oubliés. Huit ans plus tard, le pari est largement tenu : la plateforme s’impose comme un acteur incontournable de la mode circulaire.

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